Gestion locative immobilière : fonctionnement

En investissement immobilier, il est toujours recommandé de choisir un professionnel pour la gestion de son bien. Cela représente une garantie pour la rentabilité de l’activité. D’ailleurs, il s’agit d’un secteur fortement réglementé et le non-respect de certaines de ces règles peut avoir des conséquences graves.

Qui peut réaliser une gestion locative immobilière ?

Une agence immobilière n’est autorisée à superviser des propriétés locatives qu’après avoir reçu l’autorisation appropriée de la chambre de commerce. Pour être qualifié, l’agent doit posséder une carte professionnelle indiquant qu’il est gestionnaire de biens immobiliers, valables trois ans et est rendu visible sur la carte. Pour l’obtenir, il doit déposer une demande auprès de la Chambre de commerce. Si deux mois s’écoulent sans réponse, cela est considéré comme un refus. Si une agence attend sa carte depuis trois mois, cela implique que sa demande de gestion de biens locatifs est refusée.

Lorsqu’une agence de gestion locative prend le contrôle de votre bien, elle doit établir un contrat qui précise son identité et celle du propriétaire du bien. Les modalités de transfert des fonds et la rémunération de l’agence doivent également y figurer. Ce contrat décrit également les responsabilités de l’agent et les exigences en matière de responsabilité. Le premier devoir d’une agence immobilière est de trouver le locataire le plus approprié pour le bien. Elle utilisera toutes les ressources à sa disposition pour y parvenir.

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Quelles sont les obligations d’un gestionnaire locatif ?

Lorsqu’un propriétaire confie son bien à un agent immobilier, c’est le signe qu’il lui fait confiance. Dans cette situation, le propriétaire a recours à la gestion locative déléguée. Il est du devoir du professionnel de l’immobilier de respecter toutes les règles énoncées dans la loi sur l’immobilier. Avant le début de la prestation, le mandataire doit présenter un contrat. En outre, il doit démontrer au propriétaire qu’il a les capacités de régler tous les problèmes qui peuvent surgir dans la location immobilière. Il faut savoir que sans une bonne compréhension du cadre légal, il sera difficile pour les agents d’acquérir leur licence professionnelle.

  • Si un mandataire ne connaît pas les exigences légales, il aura du mal à obtenir sa carte professionnelle. Il doit connaître l’article 1128 du Code civil ainsi que la loi Hoguet du 2 janvier 1970 et le décret du 20 juillet 1974 qui décrivent les devoirs d’un agent immobilier.
  • Un gestionnaire locatif n’est pas apte à rédiger un accord juridique s’il n’est pas au courant des droits fondamentaux de cette activité. D’ailleurs, il peut amener à fournir des conseils si le propriétaire rencontre des problèmes juridiques liés à la gestion locative d’un bien. La connaissance des cadres légales est alors primordiale.

Si le propriétaire dispose d’un logement destiné à une activité professionnelle, il appartient toujours à l’agent immobilier de garantir le bénéfice financier de cette entreprise. Les étapes restent les mêmes, qu’il s’agisse de gestion locative résidentielle ou commerciale.

Quelles sont les obligations du propriétaire ?

S’il veut assurer la rentabilité de son activité, le propriétaire a besoin de trouver le locataire idéal. S’il a choisi un gestionnaire immobilier pour son bien, il peut lui laisser cette tâche. Cependant, ce dernier doit avoir son aval avant de fixer le loyer. Le bailleur a également l’obligation de réaliser les diagnostics obligatoires et de respecter les étapes incontournables avant de signer un contrat de bail. Toutes ces démarches peuvent être réalisées par le gestionnaire locatif. Il est possible de ne pas prendre part à l’activité, mais seulement de recevoir des loyers mensuels déterminés. En contrepartie, il règle la rémunération du gestionnaire locatif. La fixation de celle-ci est également encadrée par la loi. Elle doit être mentionnée dans le contrat de gestion pour éviter tout litige. En cas d’insatisfaction, le bailleur a le droit de rompre le contrat. Toutefois, il est tenu de respecter un préavis de 15 jours.

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